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Bibliographie
INITIATION
BALLE, C., La sociologie des organisations, Paris, "Que Sais-Je ?", 1989, 4ème réédition révisée, 1998, Presses Universitaires de France, 2001.
BERNOUX Ph., La sociologie des organisations, Paris, Le Seuil, 1986.
FRIEDBERG E., Jeux d'Acteurs, Enjeux de Pouvoir. L'analyse sociologique des organisations, DVD-ROM, R&O MULTIMEDIA, 2007
Dans ce DVD-ROM d'une durée de trois heures, Erhard Friedberg propose une initiation efficace et directe aux grands concepts qui sous-tendent le mode de raisonnement de l'analyse stratégique tels que le "jeu", la "stratégie", le "pouvoir" ou encore les "règles du jeu". Il y aborde aussi les points méthodologiques les plus importants que sont les entretiens et les restitutions. Assortissant son propos de nombreux exemples concrets, il permet de s'initier rapidement et précisément à l'analyse stratégique.
FRIEDBERG E., L'analyse sociologique des organisations, Cahier 28. Pour, 1972. Nouvelle édition revue et augmentée avec une préface, "Les deux dérives de l'analyse stratégique des organisations", 1988.
FRIEDBERG E. (sous la dir.) , L'Encyclopédie des sciences de l'organisation, ouvrage en ligne, 2015.
"L'école française de sociologie" figure parmi les seize grands courants théoriques qui se sont intéressés à l'organisation jusqu'à aujourd'hui et qui sont présentés dans cette encyclopédie. C'est une excellente façon de comprendre de quelles sont les racines et les influences de l'école française.
FRIEDBERG E. (sous la dir.), La décision. Critique du modèle du décideur rationnel, ouvrage en ligne, 2015
FRIEDBERG E. (sous la dir.), La décision. Le Modèle de la poubelle, ouvrage en ligne, 2015
FRIEDBERG E. (sous la dir.), Coopération(s), dvd-rom, Paris, R&O Multimedia, 2006
LAFAYE C., La Sociologie des organisations, Paris, PUF (Coll. 128), 1996
BOURQUE R. et THUDEROZ C., Sociologie de la négociation, Paris, La Découverte (Coll. Repères, 2002.
WEIL T., Invitation à la lecture de James March, Paris, Presses de l,Ecole des Mines, 2000.
POUR ALLER PLUS LOIN
ADAM G., REYNAUD J.-D, Conflits du travail et changement social, Paris, PUF, 1978.
BOUDON R., Effets pervers et ordre social, Paris, PUF, (pp. 187-252 notamment), 1977.
BOUDON R., La Logique du social, Paris, Presses Universitaires de France, 1979.
CROZIER M., Le phénomène bureaucratique, Le Seuil, 1964.
Dans ce livre, Michel Crozier décrit le fonctionnement de deux administrations françaises. En partant de l'étude du système social (relations interpersonnelles et de groupe, relations de pouvoir), il fait apparaître les principes gouvernant ces établissements (égalitarisme, impersonnalité et centralisation).
M. Crozier interprète la bureaucratie "système d'organisation" comme une solution aux problèmes posés par la gestion des dépendances et des relations de pouvoir générées par la coopération humaine.
CROZIER M. et FRIEDBERG E., L'acteur et le système, Paris, Le Seuil, 1977. Réédité en livre de poche en 1981.
Dans ce livre phare de l'analyse stratégique, Michel Crozier et Erhard Friedberg proposent une approche de l'acteur autonome agissant à l'intérieur d'un système qu'il a lui-même contribué à créer. Pour eux, l'organisation est un construit social dont l'existence pose problème et doit être expliquée.
CROZIER M., L'entreprise à l'écoute : apprendre le management post-industriel, Interéditions, 1989.
FRIEDBERG E., Le pouvoir et la règle. Dynamiques de l'action organisée, Collection Sociologie, Seuil, 1993. Réédition de poche avec une nouvelle préface dans la collection Points, 1997, Paris.
Radicalisant l'approche stratégique des organisations développée avec Michel Crozier dans L'acteur et le Système, Erhard Friedberg montre qu'il convient de comprendre l'organisation comme un processus politique de construction et de maintien "d'ordres locaux ou partiels" comme une structure d'interaction relativement ordonnée entre des acteurs individuels et des acteurs collectifs liés par de l'interdépendance stratégique.
Dans cette perspective, il convient de banaliser les organisations formelles : elles ne constituent qu'un sous-ensemble dans un continuum de tels "ordres locaux" et le cadre théorique et analytique élaboré pour leur analyse peut donc être transposé à l'étude d'espaces d'action apparemment moins structurés et formalisés. Ainsi en est-il des mouvements de mobilisations politiques et sociales, des arènes de politiques publiques, des marchés économiques et de toutes autres formes d'action collective.
MARCH J.G., Décision et Organisation, Paris, Ed. de l'Organisation, 1991.
MARCH J.G. et SIMON H.S., Les Organisations, Paris, Dunod, 1965.
Dans cet ouvrage, James March et Herbert Simon se proposent de comprendre le comportement humain dans les organisations. à partir de la synthèse d'un grand nombre de travaux portant sur les comportements individuels et provenant de sources variées (praticiens, psychologues, sociologues, économistes, politologues...), ils distinguent trois grands courants dans la théorie des organisations, chacun contribuant à donner des clés de compréhension du comportement dans l'organisation. Le premier est le courant classique qui considère l'individu comme un "agent d'exécution" ; le second ensemble de recherches place au centre les "motivations et attitudes" de l'individu ; le troisième' moins développé' analyse l'individu sous un angle cognitif' comme un être doté d'une rationalité, même si celle-ci est limitée.
OLSON M., The Logic of Collective Action, Cambridge, Mass., Harvard University Press. Trad. franç.: La logique de l'action collective, Presses Universitaires de France, Paris, 1985.
Paru en 1965, le livre de Mancur Olson, élève de Thomas Schelling, constitue un jalon important dans le renouveau de l'intérêt des économistes pour les organisations, et apporte une contribution importante à cette réflexion. Il montre que si on suppose un acteur rationnel, c'est-à-dire un acteur calculateur qui poursuit ses objectifs (qu'ils soient égoïstes ou altruistes) par des moyens efficaces et adaptés, l'action collective d'un groupe de personnes n'est pas un phénomène naturel, mais au contraire une construction sociale dont l'émergence dépend moins de l'identité individuelle des participants que des caractéristiques du groupe qu'ils forment et du contexte dans lequel ils agissent. Le livre cherche ensuite à analyser les conditions structurelles qui facilitent ou au contraire rendent plus difficile l'émergence de l'action collective.
PADIOLEAU J.G., L'Ordre social, L'Harmattan, Paris, 1986.
PERROW C., Complex Organizations, McGraw Hill, New York, 1986.
REYNAUD J.-D., Les règles du jeu, Paris, 1989, A. Colin, 3ème édition 1997
L'analyse des conflits que Jean-Daniel Reynaud effectue dans les années cinquante constitue un point de départ et l'origine de la théorie de la régulation conjointe, dont il nous livre une esquisse en 1979 et une formulation d'ensemble en 1989 au travers de son ouvrage Les Règles du jeu. L'action collective et la régulation sociale. La continuité est évidente, car pour lui, "les conflits, la négociation et l'accord conduisent tout naturellement à examiner les formes plus générales de la régulation sociale" (1995).
SAINSAULIEU R., Sociologie des organisations et des entreprises, Paris, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques - Dalloz, 1987.
SCHELLING T., The Strategy of Conflict, Cambridge, Harvard University Press, ( La stratégie du conflit, Paris, PUF).
Issu des réflexions d'un économiste sur les problèmes de stratégie internationale de la guerre froide, The Strategy of Conflict est un ouvrage interdisciplinaire que la sociologie peut s'approprier et dont la pertinence dépasse de très loin les problèmes militaires. L'originalité du livre, paru en 1960, tient à deux caractéristiques particulièrement fécondes de la démarche de son auteur. La première consiste à déterminer l'épure des phénomènes désignés par les concepts à l'oeuvre dans les relations internationales (menace, guerre limitée, attaque surprise et dissuasion) en soulignant leur similitude formelle avec une multitude de phénomènes sociaux : les relations entre un agent immobilier et son client, un chauffeur de taxi qui veut se frayer un chemin au milieu des voitures, des voisins en conflit, des parents qui veulent dissuader leur enfant de maltraiter son chien, les luttes entre bandes criminelles rivales, un duo de danseur, la méfiance entre associés... Ce faisant, le livre propose une "théorie de la décision interdépendante" pertinente pour de nombreux aspects de la vie sociale dans laquelle T. Schelling débusque l'omniprésence de négociations implicites et explicites. La seconde originalité est l'accommodation des apports de la théorie des jeux via une prise de distance à l'égard de sa trop grande abstraction.
SCHELLING T., Micromotives and Macrobehavior, New York, Norton, 1978, ( La Tyrannie des petites décisions, PUF, Paris, 1980).
Dans ce livre, Thomas Schelling analyse en économiste une série de phénomènes sociaux comme des effets de composition de comportements individuels intentionnels dans des situations d'interdépendance' c'est-à-dire des situations où les comportements et les choix des uns dépendent des comportements et des choix des autres. Il montre la distance qui existe entre les motivations individuelles et le résultat au plan collectif : des comportements rationnels au plan individuel peuvent aboutir à des résultats aberrants (ou du moins non voulus) au plan collectif. Il souligne l'importance des caractéristiques de l'environnement dans lequel les comportements se manifestent.
SEGUIN F. et CHANLAT J.F. (1983 et 1987) : L'analyse des organisations, Tome I et II, Montréal, Gaëtan Morin, 1983 et 1987
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